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Les conférences de 2023

“Les jardins de la Chartreuse de Champmol, au bord de l’eau et du pressoir : premiers résultats de la fouille archéologique de 2022”

Stéphanie MOREL-LECORNUE – Archéologue responsable d’opération – INRAP Bourgogne-Franche-Comté

D’une superficie de 5000 m2, la fouille a mis au jour une partie du bâtiment abriant le pressoir Chartreux construit à la fin du XIVe siècle, bordé d’un canal aménagé et de jardins. Les premiers résultats de la fouille menée fin 2022 par l’Inrap sur le site de la future Maison d’Accueil Spécialisée du Centre Hospitalier de la Chartreuse seront présentés par la responsable de la fouille.
Un nouveau regard sur l’eau et le vin dans un des plus prestigieux sites du duché de Bourgogne.

Mardi 10 octobre 2023 de 18h15 à 20h à la Bibliothèque Colette, place du Théâtre à Dijon

“Dijon et sa banlieue viticole, du 19e au 21e siècle

Jean-Pierre CHABIN – Géographe

Le lien juridique et économique très ancien entre la ville et les communes de sa périphérie a permis d’assurer l’approvisionnement de Dijon en biens et vivres. Parmi ces communes, celles du flanc occidental sur les terroirs du talus de la Côte, d’Ahuy à Marsannay-la-Côte, furent spécialisées dans la culture de la vigne.

A la fin du 19e siècle, ce système urbain-périurbain très étendu produisait un vin de qualité médiocre du fait de l’omniprésence du Gamay. Quelle fut l’évolution à l’issue de la crise du phylloxéra (1880-1890) ?

Donnée capitale : on entre dans une nouvelle « civilisation » urbaine et industrielle amorcée à Dijon dès le milieu du 19e siècle. L’expansion urbaine est accentuée après le phylloxéra sur des terrains non replantés en vigne et touche la banlieue après 1950 où le vignoble disparaît également presque partout. Dans le contexte de la mise en place des appellations d’origine contrôlée, le déclassement du vignoble est consommé en 1937 avec la perte du nom : Dijon ne peut plus donner de nom à son vin, seulement celui de « Bourgogne ».

Perte du vignoble, perte du nom : comment renouer avec le passé ?

Le vignoble renaît. Ce vignoble, de superficie réduite, et localisé principalement à Chenôve et, surtout, à Marsannay, retrouve la qualité perdue grâce aux cépages  de Pinot et Chardonnay replantés également à Dijon. Cette évolution s’inscrit par ailleurs dans un renversement de la logique quasi millénaire, celle d’une dépendance de la banlieue, car ce sont ces vignerons qui ont revitalisé le vignoble « oublié » de Dijon.

Comment retrouver le nom perdu ? Obtenir une appellation « Côte de Dijon » pour l’ensemble métropolitain ? Problème géographique et surtout politique car remettant en cause le lien avec la Côte de Nuits et son nom prestigieux.

mardi 4 juillet 2023 de 18h15 à 20h00 à La Nef, place du Théâtre à Dijon

“Utopies urbaines – Cités idéales

Jean-Charles JACQUES  – Architecte

Tout au long de l’histoire de la ville, la Cité idéale est présente dans la pensée urbaine. Les utopies urbaines ont eu une influence sur la fabrique de la ville que ce soit dans sa réalisation concrète ou dans la manière de la penser.

« Les utopies ne sont souvent que des vérités prématurées » comme le dit Alphonse de Lamartine, et « Voilà ce qui donne à nos rêves de la hardiesse : ils peuvent être réalisés » complète Le Corbusier.

Les paradigmes s’enchainent d’époque en époque, l’obsolescence de certains provoquant l’apparition d’autres.

En relation étroite avec leur temps, les propositions utopiques cherchent le plus souvent à corriger les erreurs de l’époque en préconisant un monde meilleur. « Changer la Ville, changer la Vie » et même souvent plutôt l’inverse….

Aujourd’hui on assiste à ce paradoxe qu’à l’époque où sur les écrans de nos ordinateurs se concrétise la réalité d’un « monde virtuel », il n’y a presque plus de rêve de ville parfaite comblant ses citoyens.

Peut-être sont-ce sans doute les temps durs à venir, si difficiles à accepter et redoutés par les citadins, qui incitent les utopistes à moins d’enthousiasme.

On peut malheureusement craindre que l’annonce d’un groupe de jeunes architectes anglais des années 1960 : « En raison d’un manque total d’intérêt, demain est annulé » trouve sa réalité.

mardi 6 juin 2023 de 18h15 à 20h00 à La Nef, place du Théâtre à Dijon

“La ville aux dames : les femmes dans la ville aujourd’hui

Anne JEGOU – Maîtresse de conférences en géographie et aménagement de l’espace, urbanisme – Laboratoire ThéMA, université de Bourgogne et laboratoire CESAER, INRAE

Si les villes sont historiquement construites prioritairement pour des hommes valides et socialement installés, elles présentent des ressources et contraintes différentes d’une classe sociale à l’autre, d’une vulnérabilité à l’autre (personnes âgées, handicapées, enfants), d’un genre à l’autre, constituant dès lors un champ privilégié pour les gender studies. L’espace urbain est genré, différenciant des espaces plus masculins et des espaces plus féminins. Mais il est aussi genrant car il contribue à la construction d’identités sexuées. « La ville produit le genre comme le genre produit la ville » selon la géographe Marianne Blidon.

Ainsi, les femmes apprennent jeunes à développer la peur de l’agression dans l’espace public, alors qu’au-delà du harcèlement de rue, le risque de violences, physiques, morales, sexuelles est bien plus élevé dans l’espace privé. « Les “risques évidents” que courent les femmes lorsqu’elles se déplacent dans l’espace public ne sont pas la conséquence de leur appartenance sexuée, mais participent de la production de cette appartenance » selon la sociologue Marylène Lieber. Les femmes ne font alors que passer dans la rue et développent des stratégies d’évitement de certains quartiers, dressant des « murs invisibles » dans la ville selon le géographe Guy di Méo.

Depuis la vague #MeToo en 2017, des réappropriations nouvelles des espaces urbains par des groupes de femmes sont apparues : messages féministes sur les murs, renommage des rues, performances artistiques, valorisation du matrimoine urbain. Ces réappropriations ont permis de prendre conscience que la ville est faite par et pour les hommes selon le géographe Yves Raibaud. De fait, la société bourgeoise au XIXe siècle puis la société de consommation au XXe siècle ont fait de la gestion et de l’aménagement du foyer le lieu de réalisation des femmes, au détriment des espaces publics. Bien sûr, les rues ont été le lieu des manifestations féministes au XIXe et XXe siècle. C’est dans les années 1990 au Canada qu’ont débuté les marches exploratoires de femmes dans les quartiers jugés insécures. A partir de 2008, les Femen se sont emparées de l’espace public d’abord pour dénoncer la prostitution, en partie relayées par les slutwalks dans les années 2010.

Tous ces éclairages peuvent aider à rendre les politiques publiques et les projets d’aménagement urbains plus inclusifs, par exemple au travers du gender budgeting.

mardi 7 mars 2023 de 18h15 à 20h00 à La Nef, place du Théâtre à Dijon

Les conférences de 2022

Retour aux [re] sources !

Laurent Boiteux – délégué général du Cluster Robin•s

Il est parfois difficile de connaître la provenance de nos produits de construction, y compris des matériaux considérés comme locaux. Ceci explique en partie pourquoi notre lien s’est progressivement distendu avec le territoire, la culture et l’économie locale.

Pour autant on remarque que l’utilisation des ressources locales et renouvelables reprend du sens et de la vigueur. Beaucoup de professionnels ou de porteurs de projet souhaitent revisiter les techniques ancestrales. Parmi eux, certains s’appuient volontairement sur les techniques et savoir-faire anciens pour développer de prometteuses innovations ainsi qu’une architecture vertueuse et performante. L’utilisation croissante du bois et des autres fibres végétales dans le bâtiment en est une belle expression.

Laurent Boiteux interviendra sur le sujet et se fera un plaisir de vous faire découvrir de multiples réalisations afin de démontrer le dynamisme de la filière de la construction Bois & Biosourcés régionale.

mardi 6 décembre 2022 de 18h15 à 20h00 à La Nef, place du Théâtre à Dijon

“Une histoire de compagnonnage

Yannick PATIENT – Compagnon menuisier du Devoir, Directeur de la société David Lange

L’origine du compagnonnage se situe vraisemblablement vers le XIIe ou XIIIe siècle. Mais avant d’essayer de comprendre comment il est né, il convient d’avoir quelques connaissances sur le contexte de l’époque et plus particulièrement sur l’organisation des corporations et sur les grands chantiers alors en cours. Cette histoire est brossée à gros traits, puisse-t-elle au moins remplir son office et faire prendre conscience à ceux qui rentrent chez les Compagnons du Devoir que c’est une chance extraordinaire de participer à une histoire extraordinaire !

mardi 8 novembre 2022 de 18h15 à 20h00 à La Nef, place du Théâtre à Dijon

“Singapour : ville durable ?

Yves BOQUET – Professeur de géographie à l’Université de Bourgogne

 La ville-État de Singapour, singularité géopolitique, se distingue aussi par ses pratiques urbanistiques innovantes. Nation la plus prospère d’Asie du Sud-Est, Singapour a su éradiquer les bidonvilles par une politique originale de logement public, juguler les embouteillages et améliorer la qualité de l’air en limitant drastiquement l’usage de la voiture individuelle – entre autres par la pratique pionnière du péage urbain – mais aussi par un couplage efficace de la planification urbaine et du réseau de transports publics.

Singapour, quasiment sous l’Équateur, promeut aujourd’hui un urbanisme végétal jusqu’aux façades de gratte-ciel. Malgré l’abondance des pluies, Singapour cherche à limiter sa consommation d’eau et sa dépendance envers l’eau importée de Malaisie, en mêlant recyclage des eaux usées, réservoirs d’eau de pluie et dessalement de l’eau de mer. Singapour se voit ainsi comme une ville championne du développement urbain durable, une « smart city » pouvant résoudre les problèmes urbains par la technologie. Est-ce vraiment un modèle ?

Yves Boquet est l’auteur, entre autres, de L’Asie du Sud-Est, entre unité et diversité, aux Éditions Universitaires de Dijon.

mardi 6 octobre 2022 de 18h15 à 20h00 à La Nef, place du Théâtre à Dijon

La symbolique du nom des vins dans le vignoble bourguignon

Jean-Pierre CHABIN – Géographe

Le nom des vins a une extrême importance, soit qu’il concerne une dénomination géographique (« Champagne », « Porto »), un cépage (« Chardonnay ») ou une marque (« Couleurs du Sud »). En effet, ce nom, outre sa signification littérale (étymologique) possède un sens de type symbolique qui lui donne, éventuellement, une valeur supplémentaire puissante. La Bourgogne apparaît alors, avec son système d’appellations essentiellement fondé sur une hiérarchie de lieux-dits plus ou moins renommés, comme unique en France. Car, ici, le nom le plus banal (« Chambertin »), voire trivial (“Bâtard-Montrachet”), peut prendre une valeur exceptionnelle tandis qu’un nom, apparemment plus « porteur » (« les Gouttes d’or »), relève d’un niveau de représentation symbolique inférieur.

Pourquoi ce cas si particulier ? Répondre à cette interrogation majeure, revient à donner des éléments de réponses à trois questions :

  • Comment a évolué le concept de « symbolique » depuis la fin du Moyen-Âge en Côte de Nuits et Côte de Beaune ?
  • Comment peut-on expliquer dans l’actuel système des climats, la valeur « symbolique » d’un nom de vin et quelle forme prend-elle ? Pourquoi certaines communes de la Côte ne donnent-elles pas de nom à leur vin ?
  • Qu’arrive t-il à un nom de vin qui a perdu sa « symbolique » (« le vin de Dijon ») et à la commune concernée ?

En raison de son originalité, ce système, qui est l’héritier d’une construction pluriséculaire, peut être l’objet de remises en causes majeures au vu de l’évolution contemporaine de la planète-vignoble.

mardi 7 juin 2022 de 18h15 à 20h00 à La Nef, place du Théâtre à Dijon

“La pax Romana et la ville antique de Dijon”

Sabine LEFEBVRE, agrégée d’histoire et ancienne élève de l’Ecole du Louvre, professeur d’histoire romaine à l’université de Bourgogne depuis 2007

Dijon dans l’antiquité a vécu au rythme de la paix instaurée en Gaule après la conquête césarienne, la pax Romana.
Petit bourg du territoire lingon, ses habitants se sont progressivement intégrés, tant sur le plan administratif et culturel, que religieux ou économique.
A travers les traces qui nous sont parvenues, visibles dans l’espace urbain ou conservées au Musée archéologique, Sabine Lefebvre nous fera entrevoir la vie de cette communauté ; quelques portraits des habitants pourront être évoqués principalement grâce aux inscriptions funéraires.

Très sensible à la diffusion des résultats de la recherche auprès du grand public, Sabine Lefebvre donne régulièrement des conférences en région parisienne, dans le Var et en Bourgogne.

mardi 5 avril 2022 de 18h15 à 20h00 à La Nef, place du Théâtre à Dijon

L’Equerre d’argent, quarante ans d’architecture française

Jean-Charles JACQUES – Architecte-urbaniste

L’Équerre d’argent est un prix attribué chaque année en France par un jury composé d’architectes, de critiques d’architecture et de promoteurs. Il récompense une équipe, composée du maître d’ouvrage et du maître d’œuvre (architecte et ingénieurs), qui a contribué à la réalisation d’un bâtiment sur le sol français (bâtiment terminé dans l’année).

Créé dès 1960 par Paul-Marcel Durand-Souffland de la revue L’Architecture française, le prix de l’Equerre d’argent est décerné à dix reprises jusqu’à la disparition de la revue en 1974. Après une interruption de neuf ans, le prix est repris en 1983 par Dominique Boudet, rédacteur en chef de la revue Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment (groupe Moniteur). Dans les années 1970, les profondes modifications intervenues dans la formation des architectes et l’attribution de la commande publique ont généré la mise en place de nouvelles échelles de valeur dont les prix nouvellement créés font entièrement partie.

Ce prix constitue depuis son origine un indicateur précieux de l’architecture française, de sa qualité et de son évolution. Il donne aussi une image des régions françaises en matière d’architecture contemporaine. Ainsi pendant près de quarante ans, un seul projet lauréat en Région Bourgogne : en 1996, le Musée des Civilisations celtiques au Mont Beuvray (Pierre-Louis Faloci architecte). Mais, au cours du XXIe siècle, les distinctions ont été plus nombreuses puisque l’on compte : en 2012 sur la Région Bourgogne Franche-Comté une mention pour le couvent Sainte-Marie à Ronchamp (Renzo Piano architecte), le prix en 2015 pour une Maison de Santé à Vezelay (Bernard Quirot et Associés architectes), et en 2019 un prix catégorie habitat pour 40 logements modulables à Dijon (Sophie Delhay architecte). On peut également noter les distinctions obtenues par deux architectes de la Région en 2017 (Adolfo Scanarello pour le Musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine) et 2019 (Charles–Henri Tachon pour un Centre d’hébergement et de distribution à Paris 14ème).

mardi 3 mai 2022 de 18h15 à 20h00 à La Nef, place du Théâtre à Dijon

Les conférences de 2021

“L’histoire du tonneau dans la ville”
Roland Bugada, André Valognes, Gilles Bousquet, Frédéric Gillet, auteurs de “la Noblesse du Tonneau”présenteront la place des tonneliers dans les villes et les villages au fil du temps. Ils mettront en évidence le lien étroit qui unit tonnelier et vigneron dans le respect d’une gestion durable des matières premières aujourd’hui comme hier.

Jeudi 1er juillet 2021 de 18h15 à 19h45- Entrée gratuit

Yves Boquet professeur de géographie à l’université de Bourgogne, conférencier régulier pour ICOVIL, s’intéresse tout particulièrement aux transports dans les grandes villes asiatiques. Sa prochaine conférence a pour thème :

Tokyo, la plus grande ville du monde

L’agglomération de Tokyo est généralement considérée comme la plus peuplée du monde avec environ 35 millions d’habitants. Capitale du Japon depuis 1868, Tokyo est une ville un peu déroutante par le foisonnement d’architectures contrastées, qui juxtaposent paisibles jardins et quartiers branchés de la technologie, petites ruelles et autoroutes urbaines, rivières bordées de puissantes digues en béton et terrains gagnés sur la mer. La présentation, appuyée par des photos prises en septembre 2019, proposera une découverte de Tokyo et dégagera les logiques principales de fonctionnement et de structuration de cette métropole, entre autres avec le rôle essentiel du transport ferroviaire (trains et métros) et des gares tokyoïtes.

mardi 5 octobre 2021 de 18h15 à 19h45 – Entrée gratuite

Jean-Michel Galley  – Revitalisation, connaissance et valorisation des Patrimoines – Sites et Cités remarquables de France –

Les patrimoines pour un nouvel aménagement des villes et territoires

En ce début de siècle et suite aux crises qui ont marqué ces dernières années, les centres anciens illustrent les fondements de la relance des politiques urbaines. Les patrimoines y sont déclinés par la restauration de l’habitat, la relance d’un commerce de proximité, le retour de certains services, la co-construction d’une nouvelle sociabilité, la lutte contre l’étalement urbain et l’expérimentation du développement durable.

Face aux initiatives de l’État ou des Régions, Jean-Michel Galley montre comment les collectivités sont dans l’obligation de prévoir leur avenir et d’organiser leurs services. A toutes les échelles des Plans de développement global doivent être élaborés. Les patrimoines sont aujourd’hui une ressource locale et pérenne de cette revitalisation. Un nouvel aménagement est à l’œuvre.

mardi 9 novembre 2021 de 18h15 à 19h45 – Entrée gratuite

Pascale JACOTOT  – Paysagiste-concepteur DPLG –

UN PARC : LA NATURE AU COEUR DE CHENOVE
La poursuite de l’aménagement du centre-ville

Pascale Jacotot présentera son projet pour le Parc Urbain du Centre-ville de Chenôve qui, sur une emprise de 2,2 hectares, s’inscrit dans une volonté de “remédiation”.
“Remédiation Urbaine” en changeant radicalement l’image d’un Quartier d’Habitat Social des années 70
“Remédiation Sociale” en créant les conditions d’un mieux-vivre ensemble avec de nombreux lieux de convivialité.
“Remédiation Environnementale” en désimperméabilisant les sols pour infiltrer les eaux pluviales, réintroduisant la Biodiversité dans la Ville et en offrant plus de 800 espèces, en créant des mares, convertissant les sols stériles en sols fertiles, en luttant contre le réchauffement Climatique et en constituant un parc arboré (400 arbres et 25000 plantes arbustives et vivaces) créant un Ilot de Fraîcheur Urbain au Coeur du Quartier.
“Remédiation Territoriale” en effaçant la dalle et le béton de l’ancien Centre Commercial, en retrouvant la topographie originelle du piémont du coteau du Chapître, en traversant tous les milieux du Parc dans une diagonale souple, en favorisant les déplacements doux et en s’insérant dans l’Axe Vert reliant Kennedy au Plateau de Chenôve.
“Remédiation Technique” en contrebalançant la faible portance de la dalle par 2 ‘concepts’ phare :la “pelouse calcaire” et les “Jardins des Cultures” permettant de valoriser le partage, les apprentissages, les formations, des ateliers pédagogiques: permaculture, compostage, semis, plantes compagnes, alliées des cultures, hôtes des auxiliaires, … et d’expérimenter les rapports ancestraux de l’homme avec les plantes : nourricières, médicinales, aromatiques, pollinisatrices, compagnes de la lutte biologique ainsi que les usages connexes : vêtir, abriter, isoler, chauffer, brasser, panifier, parfumer, …
Par ailleurs, la Concertation Participative avec les habitants, volonté affirmée par la Ville et menée en partenariat avec la Maison du Projet et la Splaad, a permis d’enrichir et d’optimiser le projet de toutes les attentes exprimées.

mardi 7 décembre 2021 de 18h15 à 19h45 – Entrée gratuite

Les conférences de 2019

“L’enfant dans la ville” – Stéphanie CAGNI, membre co-fondateur de Chic de l’Archi – 7 novembre

“Le canal de Bourgogne : histoire et avenir d’un patrimoine paysager  –  Alain MATHIEU, Directeur général du PETR du Pays de l’Auxois-Morvan, référent Contrat de Canal de Bourgogne – Thierry FEROUX,  Directeur Opérationnel Est Voies navigables de France –  Antoine CHARDONNAL, responsable UTI à Voies navigables de France – 3 octobre

“Chais d’œuvres” Architectures et Chais contemporains  –  Jean-Charles JACQUES, Architecte-urbaniste – 6 juin